Pour les Magogois, Alain Vanden Eynden et Danielle Lalous n’ont pas besoin de présentation. Le couple de Belges, arrivés au Québec au début des années 1980, ravit les gourmands de la région depuis 1986 !
À l’époque, c’était avec leurs baguettes, croissants et chocolatines fraîchement sortis du four à leur tout premier commerce, le Panier à pain. Mais depuis 2004, année où ils ont vendu leurs boulangeries-pâtisseries pour se concentrer sur un autre projet tout aussi délicieux, ce sont leurs créations chocolatées qui font fureur.
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Entrevue avec Danielle Lalous, copropriétaire de Chocolats Vanden Eynden, à l’approche de la haute saison chocolatée de la Saint-Valentin et Pâques.
Pourquoi avoir décidé de vous lancer dans le chocolat, alors que vous étiez plutôt dans le domaine du pain et des pâtisseries ?
En fait, quand on avait la boulangerie-pâtisserie, on faisait déjà du chocolat. En Europe, faire son propre chocolat est le complément naturel de toute boulangerie-pâtisserie. Ce l’était donc pour nous aussi. On fait du chocolat depuis 1988.
Est-ce difficile, faire du chocolat ?
Je ne dirais pas que c’est difficile en soi, mais plutôt que c’est complexe. Notre matière première est du vrai bon beurre de cacao pur à 100 % et afin d’en faire de belles créations chocolatées, il y a plusieurs étapes à suivre.
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Vous dites faire du chocolat à la fois belge et québécois. Que voulez-vous dire ?
On travaille l’excellent chocolat belge de la marque Callebaut, celui qui est fait en Belgique, et on en fait des petits chocolats fourrés qui, en Belgique, se nomment des pralines. C’est une coquille chocolatée fourrée au centre crémeux ou caramel.
Puis, on a ce qu’on appelle la sélection Cantons-de-l’Est. Ce sont sept pralines aux saveurs inspirées des produits de la région, faits avec des produits de la région. On a par exemple notre praline caramel à la lavande, celui aux pommes et à l’érable, au miel framboise, à la vodka et au fruit de la passion, au cassis, et j’en passe.
C’est notre façon à nous de mettre en valeur les saveurs du Québec dans la spécialité belge qu’est le chocolat.
Quel est votre meilleur vendeur ?
On me le demande souvent et c’est pour moi très difficile à répondre puisqu’on n’a pas de meilleur vendeur ! On a tellement de produits que ce serait difficile de n’en cerner qu’un seul. On a environ 30 à 35 petits pralines, tout dépendant des saisons, et plus de 200 autres produits chocolatés, comme des barres, des suçons… ;
On dit toujours que notre spécialité, c’est la gourmandise !
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Est-ce vrai que les gens offrent encore du chocolat pour la Saint-Valentin ?
Oui. Cependant, notre période la plus achalandée est Pâques. Quand les gens pensent à un petit cadeau de Pâques, ils pensent toujours au chocolat. On prépare pour l’occasion des petits animaux chocolatés et d’autres surprises. Alors que la Saint-Valentin, les gens offrent aussi des fleurs, une sortie au resto et parfois du chocolat. Reste que c’est en effet une période populaire et je dirais qu’elle l’est de plus en plus chaque année.
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En général, le chocolat est un plaisir à partager qui plaît à tous. Ça s’offre bien dans plusieurs contextes : pour remercier votre voisin, gâter un collègue, faire plaisir aux enfants, à votre douce…
On ne pense pas souvent à s’en offrir à soi-même, mais pourquoi pas ? Ce ne sont pas que les autres qui méritent du bon chocolat !
Pour combler votre envie de sucré, visitez Chocolats Vanden Eynden au 1745, chemin de la Rivière-aux-Cerises à Magog (7 minutes en voiture de l’hôtel Versō !) ou sa boutique en ligne.
